Disparition de Karim Benabed

Disparition de Karim Benabed

C’est avec une grande tristesse que nous annonçons le décès accidentel de Karim Benabed survenu le 3 décembre 2025 à l’âge de 51 ans. Karim avait fait sa thèse à l’IPhT de 1998 à 2001 sous la direction de Francis Bernardeau, puis après un séjour postdoctoral à l’Université de New York, avait obtenu un poste permanent à l’Institut d’Astrophysique de Paris.

Première photo (portrait accompagnant le titre) : Karim Benabed (prise à l’IAP en mars 2014. Crédit: Sophie Rattier)

Photo prise le 8 juin 2019, à l’IAP pendant « la Nuit blanche de l’astronomie » organisée à l’initiative de Karim Benabed pour célébrer les 80 ans du CNRS. Crédit Jean Mouette / IAP-CNRS-SU

Il a rejoint à cette occasion le projet Planck, satellite de l’ESA ayant permis de mesurer avec une précision inégalée les anisotropies de température et de polarisation du fond diffus cosmologique. Il a porté au sein du projet la mesure des effets de lentilles gravitationnelles, sujet qu’il avait abordé à l’IPhT lors de sa thèse. Ses travaux lui ont valu le prix de La Recherche en 2014, et les prix de AIAA Space System, de la Royal Astronomical Society, et le prix Marcel Grossman en 2015, le prix Gruber en 2018 et le prix Giuseppe and Vanna Cocconi en 2019 en tant que membre de l’équipe scientifique de Planck.

De 2014 à 2020 il a occupé le poste d’adjoint de F. Bernardeau à la direction de l’IAP. Il a été à cette occasion à l’initiative de nombreux projets à la fois scientifiques et techniques, mais aussi d’actions de médiation qui ont marqué l’histoire de l’IAP. Il s’était depuis engagé dans le projet Euclid.

Ceux qui l’ont connu peuvent lui rendre hommage sur le site ouvert à cette occasion où vous pourrez retrouver des témoignages de son rayonnement scientifique, de ses qualités humaines et de son engagement pour la médiation scientifique.