Les premiers instants d'une collision nucléaire à très haute énergie
François Gélis
IPhT
Tue, Mar. 31st 2009, 11:00
Salle Claude Itzykson, Bât. 774, Orme des Merisiers
Les simulations sur r\'eseau de la Chromo-Dynamique Quantique indiquent l'existence d'une transition de phase de d\'econfinement, qui se produit lorsque la mati\`ere nucl\'eaire est fortement chauff\'ee ou comprim\'ee. Exp\'erimentalement, de telles conditions peuvent \^etre atteintes dans les collisions Noyau-Noyau \`a haute \'energie, ayant lieu actuellement au RHIC (BNL) ou dans le futur au LHC (CERN). \\ \par Du point de vue de QCD, ces collisions nucl\'eaires \`a haute \'energie se distinguent par une grande densit\'e de partons dans les projectiles incidents, conduisant au ph\'enom\`ene non-lin\'eaire de saturation. Le r\'egime satur\'e de la QCD est le si\`ege d'effets non perturbatifs, d\^us aux grands nombres d'occupa\-tion. Toutefois, il peut \^etre d\'ecrit au moyen d'une th\'eorie effective connue sous le nom de ``Color Glass Condensate'', qui resomme les degr\'es de libert\'e pertinents. \\ \par Je montrerai que dans cette th\'eorie effective, le calcul d'observables inclusives se r\'eduit \`a l'ordre dominant \`a l'obtention de solutions classiques des \'equations de Yang-Mills, avec des conditions aux limites tr\`es simples. Par ailleurs, on peut prouver dans ce r\'egime dense de la QCD un th\'eor\^eme de factorisation qui permet de resommer les corrections logarithmiques les plus importantes dans des distributions universelles d\'ecrivant les deux projectiles.
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