Intégrales de matrices, combinatoire, et géometrie algébrique
Bertrand Eynard
SPhT, CEA/Saclay
Tue, Jan. 30th 2007, 11:00
Salle Claude Itzykson, Bât. 774, Orme des Merisiers
Les int\'egrales de matrices sont connues pour leur interpr\'etation combinatoire, elles comptent des cartes ou des surfaces de genre donn\'e. Tout le probl\`eme consiste \`a les calculer ordre par ordre en puissance de $1/N^2$ ou $N$ est la taille de la matrice sur laquelle on int\`egre. Je montrerai comment \'ecrire le r\'esultat en terme de g\'eom\'etrie alg\'ebrique. Pour toute courbe alg\'ebrique, je construirai, de fa\c con g\'eom\'etrique, une famille infinie d'invariants. Lorsqu'on choisit comme courbe alg\'ebrique, la limite $N$ grand des \'equations de Schwinger-Dyson d'un mod\`ele de matrice, alors ces invariants sont bien les coefficients du d\'eveloppement de l'int\'egrale de matrice. Les propri\'et\'es g\'eom\'etrique de ces invariants permettent de voir facilement si deux mod\`eles ont le m\^eme d\'eveloppement, et par exemple on retrouve par une m\'ethode \'el\'ementaire des r\'esultats classiques sur l'int\'egrale de Kontsevitch. Enfin, ces invariants satisfont des propri\'et\'es d'int\'egrabilit\'e.

 

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